Vinivore : Journal Épicurien

vendredi 21 octobre 2011

Comme un conte de fées..... le domaine de la Marfée!

Domaine de la Marfée :
Thierry Hasard, vigneron

Le Domaine de la Marfée se situe dans les collines de Murviel-les-Montpellier sur le terroir des Grès de Montpelliers. Le vignoble bénéficie des embruns maritimes et de sols argilo-calcaires composés de grès. Thierry Hasard, vigneron, y pratique la viticulture biodynamique.

Ce languedocien d'adoption est originaire des Ardennes ou il ira également puiser le nom du domaine. Et c'est en 1997, après avoir passé 10 ans en cave de vinification au Château de Fourques, que Thierry Hasard et sa femme Françoise décident de construire leurs cave et d'élever leur vin.

La Marfée compte de nombreuses petites parcelles disséminées autour du village et ses propriétaires travaillent en agriculture Bio-Dynamique depuis 2003 à l'issue d'un stage d'initiation très convaincant animé par Pierre Masson (Ecrivains, formateur, Etc...).

« J’étais un passionné du vin, ma femme  et moi passions énormément de temps à aller voir des vignerons, acheter des bouteilles, faire des dégustations, puis petit à petit l’idée est venue de passer de l’autre côté .»

J'e découvert ce domaine il y a maintenant 2 mois, et quelle ne fût pas ma surprise en débouchant une de leurs bouteilles de blanc sur un joli poisson : fraicheur, équilibre, petites notes d'agrumes, un régal ! Un vin aussi vivant que buvant.
Allez, voici mon compte-rendu. Trois vins n'y figureront pas (Della Francesca, les Champs Murmurés et Sugar Bay Love) car je ne les ai pas goutés et comme vous le savez, je ne parle que des vins que je connais.



Le blanc :

Frissons d'Ombelles 2008 :



Comme je le disais un peu plus haut ce blanc est taillé pour la gastronomie. Sa dégustation m'a donné des envies de grand large … (Au restaurant, j'ai une fâcheuse tendance à consulter d'abord la carte des vins ), j'ai donc choisi un pavé de colin grillé à la plancha aux artichauts et coques, jus au jambon ibérique pour accompagner ces Frissons.

Absolument énorme je dois admettre. En tout cas, le vin s'est comportée à merveille  : en tête le fruit et la tension pour accommoder le colin, tandis que la puissance du sud était présente pour marquer le jus ibérique.

Ce vin fait preuve d'un assemblage plutôt original issue de quatre parcelles autour de Murviel : 60% Roussane, 30% Chardonnay et 10 % Petit Masseng.


Les gamines 2008 :

Cette fois ci pas d'accord met/vins …. enfin si un, l'heure de la fermeture de la boutique, 5 copains qui déboulent et le « PLOP » du bouchons des gamines qui retentit … GLOU GLOU

Je crois que c'est un des plus beaux accords que j'ai jamais gouté. Le vin ce n'est pas que fanfreluche et plumes dans le …. c'est aussi du « C'EST BON J'EN R'VEUX »

Ici assemblage de plusieurs petite parcelles autour du village, de Mourvèdre 50%, Syrah 40% et Grenache 10% toujours travaillés dans le même rapport à la vigne, c'est à dire sans produits chimiques, des sols travaillés par labours selon les rythmes lunaires.



Le dernier que j'ai gouté là aussi l'accord est simple  : soirée burger … (si vous riez en lisant cette phrase c'est que vous n'avez gouter MES burgers !! ;-) )



« Les Vignes qu'on abats 2006 » :

Un petit peu plus évolué grâce au millésime, mais tout de même ! Que de fraicheur dans ce vin, le nez nous offre un subtil mélange de minéralité (pierre à fusil) et de fruit cuit (pruneaux), quant à la bouche elle est d'une finesse hors du commun : les tannins sont vraiment bien fondus et la longueur et là !!!

Bref juste EN-OR-ME !

Vinivoriens Vinivoriennes, à bientôt pour de nouvelles découvertes.


samedi 30 juillet 2011

On dirait le Sud ... :





  • Quand j'ai vu le Roussillon, j'ai vu une nature violente et une nature a 200% -
      Marjorie Gallet.


Marjorie Gallet
Crée en 2001 le domaine du Roc des Anges à Montner (66), exploite aujourd'hui 25 hectares. A l'origine de ce nom une veine de quartz, un sol noir en plein milieu des schistes noirs.

Le nom d'origine était le "Roc Blanc" et Marjorie d'expliquer que lorsqu'on se trouve en bas du coteaux, on voit le sol, les vignes et sans transition le ciel juste dérriere d'où cette belle apellation de Roc des Anges.

Le domaine se situe sur le terroir de Montner, petit village de Catalogne adossé au versant nord ( ce qui est trés important pour une région chaude comme le Roussillon) de la montagne "Força Real", les cépages utilisés sont le carrignan, le grenache, la syrah pour les rouges. Pour les blancs nous trouverons le grenache gris et le maccabeu.



Les Vins :


les Blancs :

Vielles Vignes :

Élaboré sur 11 petites parcelles, le grenache gris reigne en maitre et domine l'assemblage avec 90% associé a 10% de maccabeu. Une cuvée 60% en cuve béton et 40 % de bois, il révéle deja un joli vins de gastronomie à accomoder à des poissons blancs.




Iglesia Vella :

Ici des vielles vignes de grenache gris (80 ans) et d'autres gris provenant d'une autre parcelle du domaine vieille de 110 ans !!! Fermenté et élevé dans des fûts de 500 litres de trois vins. Une trés joli cuvée. En deux mots : précision et longueur.


Le Rosé :

Les Vignes Métissés :


Voici une cuvée très ...particulière , une parcelle centenaire achetée en 2008 et plantée de près de 15 cépages blancs, gris, noirs, se tutoient dont beaucoup de vieux cépages oubliés. La parcelle est récoltée en une seule fois et travaillée comme un blanc. Le jus fermentera et sera elevé dans des pièces bourguignones de 5 vins. La robe du vin trés légerement rosé due a la présence des cépages rouges, le nez est floral et aromatique et la bouche tranche : salinité, minéralité. Un vin magnifiquement métissé.










Les Rouges :



Segna de Cor :


Ce vins est issu des vignes les plus jeunes (15 à 30 ans), en majorité composé de grenache noir (50%) puis carrignan et syrah qui seront élevé en cuve béton. Le but étant de preserver l'éclat du fruit et le croquant.



Les vielles vignes :


Une cuvée construite autours des cépages carrignans (50%) grenache (30%) agées de 70 à 100 ans complété par la syrah.

Le carrignan est un cépage rustique, mais bien maitrisé ici par une vinification pointue et arrondie avec le grenache qui donne ici un vin long et dense.








1903 :


toute petite parcelles de 3,5 hectars de carrignan plantée en 1903 !

Sur ce terroir pauvre et drainant de schiste, le carrignan exprime toute sa race et sa mineralité, c'est un grand rouge taillé pour le gibier. Une aération est préconisée afin de profiter de toute la subtilité du vin


La Surprise :



Passerillé :


une vielle vigne de maccabeu (90%) et de granche gris passerillé sur souche et vendangé début octobre. Un vin trés bien équilibré sans lourdeur de sucre pour ce "Maccabeu" de la montagne Noir.










Quand y'en plus y'en a encore ... Poussé par l'envie de produire des vin doux naturel, le domaine a acheté en 2008 une parcelle de trois hectares destinée uniquement a la production de maury : le domaine des terres de Fagayra.


Blotties au pieds d'un impréssionant massif calcaire, ces trois hectares de vignes plantées sur des schistes purs et des calco schistes (schistes avec plaquage calcaires) sont conduites en bio depuis 2009. Le sol est trés drainant laissant l'eau des pluies s'infiltrer en profondeur incitant la vigne a en faire de même.

Les vins :


Fagayra blanc :


Grenache gris et maccabeu sur terroir de schistes et calco-schistes, élevé 7 mois en cuve inox et 4 mois en bouteilles. Le domaine n'a produit que 2600 bouteilles en 2008.


Fagyra rouge :

Grenache noir sur calco schiste fermenté avec les indigénes (levure présente naturellement sur le raisin, pas d'ajout de levures chimiques). 7 mois de cuve inox et 4 mois de bouteilles. Accompagné de chocolat c'est un réel plaisir.









Op Nord :

Grenache noir et carrignan sur schistes purs, levures indigènes, 7 mois de cuve béton et 4 mois de bouteilles. Seulement 1200 bouteilles en 2008 une cuvée qui réjouira les amateurs de cigares.










A vos verres ! Vinivoriens



mercredi 20 juillet 2011

Demain dès l'Aube... :





Cédric Bouchard
ci on cultive sa vigne comme un jardin. N’y voyez pas un sens péjoratif, bien au contraire : je dis "comme un jardin" car la taille du domaine est minuscule comparée aux grosses batteries, qui vous sortent des millions de bouteilles chaque année, sans (trop) se soucier de la qualité du produit et de la survie des sols.
Au domaine, petites parcelles + petits rendements = grand vins. C'est bien la seule équation retenue par Cédric Bouchard, ancien élève du lycée viticole de Beaune.

En 2000 Cédric décide de fonder sa propre maison de champagne, Roses de Jeanne qui est encore à ce jour la plus petite maison à produire du vin de champagne avec 1 hectare et 09 ares de surface trois cuvées de vinification.
Moi, je vois les vins de RDJ un peu comme une robe haute-couture, ou comme un morceau de musique interprété en public c'est à dire unique et éphémère. Je m'explique : en 2004 une de ces parcelles (Creux de l'enfer) a donné un rosé de saignée foulée au pieds dont Cédric a tiré 308 bouteilles ! Autant dire qu’à l'échelle des vins mondiaux nous sommes dans le monde de l'infiniment petit.

Les terroirs :
Voici les différentes parcelles qui vont ensuite donner naissance aux différentes cuvées . Toutes sont cultivées en lutte raisonnée, trois micro-terroirs en monocépages, accompagnés d'une vinification réfléchie, donneront chaque années une production infime de bouteilles, et ainsi l'essence même et le style unique de Roses de Jeanne.








Les « Ursules » :




Cuvée en Blanc de Noirs c'est à dire en 100% pinot noir, la parcelle ne fait que 0,9051 hectares, l'âge moyen des vignes est de 30 ans et la production annuelle s'élève a environ 3500 bouteilles.



Le « Creux d'Enfer » :



Cuvée en rosé de saignée l'encépagement est en pinot noir, la superficie est de 0,071 hectares et la production annuelles oscille en 300 et 500 bouteilles par an.





La « Haute l'Emblée » :



Cuvée en Blanc de Blancs donc cette fois en 100% Chardonnay, la parcelle fait 0,118 hectares et donne environ entre 500 et 800 bouteilles par an.



Voilà une brève présentation pour ce joli domaine que je recommande et j'espère que la lecture de ces quelques lignes vous a donné soif. En attendant, chers amis Vinivoriens BULLEZ BIEN !!!


samedi 16 juillet 2011

Nul n'est censé ignoré la Loire !!! :






A quelques kilomètres de la belle ville de Tours, alors que l'on entend la Loire couler au loin, nous voici arrivés dans le petit village de Montlouis-Sur-Loire, où opèrent deux maitres du cépage Chenin, un des plus grand cépages blancs pour ne pas dire le plus grand (enfin si ! moi je le dis : le plus grand cépage blanc, surtout quand il est vinifié avec talent comme savent le faire Lise et Bertrand Jousset). Il s'agit d'un cépage polyvalent qui convient au sec, au moelleux en passant par le demi-sec et à la bulle. Bref, il sait tout faire ce Ch'nin comme disent les Tourangeaux.

Sur ce petit domaine de 10 Ha Lise et Bertrand ont sélectionné 23 parcelles située sur Husseau et un peu sur le territoire de Saint-Martin-Le Beau. L'âge des vignes varie entre 30 et ….130 ans !!! pour les plus vieilles vignes. Des mémés franches de pieds, s'ils vous plaît.

Le domaine est en bio : aucun herbicide, fongicide, ou je ne sais quels autre produit au domaine Jousset ! Il faut que ça vive! Le sol, la vigne et même le monde microbien qui entoure les vigne doivent s'épanouir. Voilà comment on obtient des vins vivants, grâce notamment à l'utilisation de produits naturels (souffre, cuivre, fumier organique).

Pour ce qui est du terroir, une roche mère Calcaire plus ou moins profonde datant de 100 millions d'années. En surface on trouvera deux types de sols :

  • Les Perruches (composés d'argiles et de silex)
  • Les Aubuis (sols a dominantes de d'argiles)

Les Perruches sont des sols très drainant grâce a la présence des argiles et de sables éoliens , sur le domaine sont présents les deux types de sols, les Aubuis sur la parcelle « Clos aux renards » et les Perruches sur « Maison marchandelle » et « Volagré ».


Venons en a ce qui nous passionne : le produit fini, petite précision, durant la fermentation Lise et Bertrand n'utilisent que les levures indigènes c'est à dire uniquement les levures présentes NATURELLEMENT sur le raisin, et tout le travail de déplacement se fait par gravité et non par pompes chez les Jousset !

Les Blancs :

Les Secs :

-  « Premier rendez-vous » est le premiers vin blanc du domaine, deux vignes âgées de 40 et de 70 ans, c'est un assemblage de deux terroir de sables et silex en surface et une roche mère calcaire pour les vignes âgées de 40 ans et Argiles à Silex (ou Perruches) sur roche calcaires pour les vignes âgées de 70 ans.

- « Singulier » bien loin de ce qu'on peut s'imaginer d'un ''petits'' vins de Loire vraiment il s'agit d'une cuvée de haute couture taillée pour la gastronomie : de la tension, du volume, tout ce qu'il faut ! Issu d'un terroir de sables et silex en surface sur roche calcaire et veines d'argiles.




- « Audouines » On quitte notre GRAND Ch'nin et voilà un petit blanc bien sympa élaboré en 100% Chardonnay en vin de pays du val de Loire : sols siliceux et argilo calcaires et l'accords mets et vins conseillé par le domaine c'est … les Huitres de 10h00 ! c'est pour dire !

Les demis-Secs :

- « Trait d'union » justement faisons le le trait d'union entre les sec et les moelleux avec cette cuvée le domaine nous offrent un bien beau Chenin entre sucre et acidité. L'équilibre est parfait le terroir composé de sables et silex en surface sur roche calcaire. Une bouteille que j'ouvre au moment des fêtes (je n'ai pas dit QUE au moment des fêtes) sur un foie gras tout est parfait, bien loin de l'accord traditionnel avec le pesant Sauternes.

Les Moelleux :

- « Sur le fil » : comme je ne parle pas des vins que je ne connais pas, pas encore du moins je ne ferait que listé les moelleux

 


- « En aparté » élaboré sur le terroir cité plus haut « Le Clos aux Renards »
Les Bulles :

- « l'Apétillant » C'est une méthode traditionnelle, c'est à dire élaboré comme un Champagne mais avec un grand cépage..... (c'est bon je déconne vous enflammez pas les champenois !) Et c'est non dosé, donc pas de liqueur d'expédition (c'est ce qu'on met dans un champagne ou crémant, afin de déterminer si il sera brut ou demi-sec) produisant ainsi une bulle vive et agréable. Vous ferez un carton à l'apéro en terrasse !


-  « Bubulle » est un pétillant naturel, autrement dit le vin ne qu'une seule et unique fermentation en bouteille et on garde la lie donc attendez vous à avoir du dépôt dans la bouteille. Haaaaaa du dépôt..... mais non, bien au contraire c'est tout ce qu'il y a de plus naturel et en a apporte des arômes et de la vinosité au vins : tarte tatin, tropézienne et pourquoi pas un fromage. Le plus bel accord pour moi …. une table de copains et une après midi ensoleillé !

 

 - « Rose à lies » encore un vin que je ne connais pas ! Cet assemblage de gamay et de grolleau est élaboré comme Bubulle en pétillant naturelle.

Le Rosé :





-  « Le p'tit sans gênes » Lise, Bertrand …j'aime tellement votre présentation...que je vous la pique ! Un rosé sur le fruit et la fraîcheur, qui aime être bu n’importe quand (mais pas avec n’importe qui)…un p’ti sans gêne quoi !

Le Rouge :





- « Y a Rien Qui Presse » un assemblage de gamay et de cabernet franc qui ne laissent pas indifférent on aime ou aime pas ….moi j'aime et je retends mon verre.


Voilà déjà une belle gamme pour des vigneron installé depuis 2004. pour conclure, je vous laisse deux liens : le site des vignerons si jamais l'envie vous prend de les contacter et une video où les deux vignerons expliquent leur démarche !


A bientôt pour un prochain billet ! 


Remerciements a L.^^

dimanche 3 juillet 2011

plus qu'une table .....

Un petit coin de paradis ! :

il y a quelques semaines, alors que je me rendais chez un ami, je suis tombé amoureux d'une petite ville nommée Noyers-sur-Serein.

Il y à dans cette petite cité de 800 habitants, une maison, un endroit qu'il ne faut surtout pas manquer, j'ai nommé la maison Paillot.


Une fois passé le grand porche d'entré a peine quelques mètres plus loin, au 14 de la place de l'hôtel de ville se situe cette magnifique maison qui ne compte pas moins de trois casquettes à son actif : une boucherie - charcuterie accompagnée d'un service traiteur, un restaurant « Les Millésimes » où la savante carte des vins est élaborée par Pierre et Vincent Paillot sommeliers de leurs états, et pour finir une cave à vins et épiceries fine où terroir et qualité sont les seuls maitres.

Que vous ne soyez que de passage ou bien de séjour dans cette petite ville, prenez le temps et offrez-vous une bouteille de vin à la cave pour aller la déguster en bord de Serein avec les savoureuse Gougères de la maison, ou bien un bon repas de mets délicats et les savoureux conseils d'un des frères sommelier. Une maison de haute couture ! Et si jamais vous vous êtes laissé emporter par le doux breuvage de Bacchus, à quelques mètres derrières se situe une chambre d'hôte ou la sympathie de la patronne sera vous charmer, j'en suis sûr.

                                                                                                               Crédits Photo: A.G




dimanche 29 mai 2011

Claude le terroiriste !!!


« Nous ne faisons plus de cultures en Europe, nous gérons des pathologies végétales c'est a dire que nous essayons de maintenir vivantes des plantes qui ne demandent qu'a mourir tellement elles sont malades. Rien a voir avec l'agriculture, ce n'est pas ça l'agriculture, l'agriculture c'est de cultivée des plantes saines, on ne mettait pas un pesticides en 1950 sur les blés en Europe, il n'y avait pas un traitement fongique qui était appliqués. »


Ces mots sont ceux de Claude bourguignon je voulais faire un billet pour présenter le personnage, pour qui j'ai beaucoup d'admiration et il me paraît important de parler de son travail.




Le personnage :

Claude Bourguignon est un ingénieur agronome formé à l'Institut national agronomique Paris-Grignon (INA P-G). Il a d'abord travaillé à l'INRA où ses travaux (méthode de mesure de l’activité biologique des sols) ont suscité peu d'intérêt, voire le rejet.
Voyant par ses relevés d’activité biologique que les sols cultivés en labour avec des apports d'engrais chimiques et de pesticides perdaient leurs populations microbiennes et fongiques, et "mouraient" en perdant aussi leurs nutriments et en s'érodant de manière accélérée, il est devenu un des promoteurs, développeurs et spécialistes des techniques de restauration et préservation des sols agricoles par des techniques respectueuses de la vie du sol et de son fonctionnement en tant qu'agro-écosystème complexe.
Claude Bourguignon est par ailleurs conférencier et formateur, membre de la Société d’écologie, de la Société américaine de microbiologie, enseignant à l'ancienne école d'agrobiologie de Beaujeu. Il a déploré l'absence de chaire officielle de microbiologie des sols en France (depuis que le secteur microbiologie des sols de l’Institut Pasteur a été fermé), ce qui s'est traduit par le manque de formation en microbiologie chez les pédologues et agronomes.
Dans les années 1980, il met au point une méthode de mesure de l'activité micro-biologique des sols et constate qu'en Europe, 90 % de l'activité micro-biologique des sols a été détruite.
Avec sa femme Lydia Gabucci-Bourguignon, maître es sciences, ils fondent en 1989 Le LAMS (Laboratoire d’analyse microbiologique des sols) qui analyse sur le plan physique chimique et biologique les sols agricoles, viticoles (ou autres, golfs par exemple), afin d’aider les agriculteurs ou leurs gestionnaires à obtenir de meilleurs rendements, par une meilleure connaissance et prise en compte du fonctionnement des sols. [source : Wikipédia]


Sa théorie et ses recommandations :


Les outils et concepts qu'ils ont développé sont souvent utilisés par les agriculteurs biologiques ou biodynamiques qui ont des sols beaucoup plus actifs et riches en organismes vivants et en biodiversité que ceux de l'agriculture dite « conventionnelle » où parfois on ne trouve presque plus trace de vie.
Le labour et les techniques d'agriculture intensive continuent néanmoins à être utilisés. Claude Bourguignon estime qu'on perd aujourd’hui sur un sol agricole d'agriculture conventionnelle en moyenne « 10 tonnes de sol par hectare et par an » (dans certains cas, on atteint 100 tonnes par an et par ha dans les zones où le sol est plus fragile (ex : bassin de la Canche dans le Pas-de-Calais, au nord de la France).
Il estime que l'agriculture européenne va obligatoirement devoir changer car elle n'est plus compétitive (92% des agriculteurs ont disparu en 50 ans), ne survit que grâce aux subventions, et génère des produits de mauvaise qualité.
Il souhaite que les pratiques agricoles changent et qu'on apprenne à cultiver un sol sans l'éroder. Il conteste le dogme qui consiste à croire que le sol est un support inerte qui nécessite qu'on y ajoute de l'engrais (rendant ainsi les plantes malades et obligeant à utiliser des pesticides pour les soigner). Il indique que le sol, loin d'être inerte, contient 80% de la biomasse de la Terre et ne nécessite aucun engrais et donc aucun pesticide. Il recommande également de changer les habitudes relatives aux espèces cultivées en remplaçant par exemple la culture du maïs (trop consommatrice d'eau et peu adaptée au climat européen) par celle du sorgho.
Il prône le retour aux haies et à une agriculture agro-sylvo-pastorale (le champ, la forêt et les animaux) et considère que le moyen le plus rapide et efficace de faire renaître un sol mort est l'utilisation massive du bois raméal fragmenté (mélange non-composté de résidus de broyage de rameaux de bois). [source : Wikipédia]





philosophie de claude bourguignon en vidéo  :   



samedi 28 mai 2011

un domaine à la fraicheur du nouveaux né !!!





AMEN......ton verre !!!


Assis dans les vignes avec au loin les remparts de Carcassonne, c'est ici, dans ce cadre magique où la douceur atlantique croise les rigueurs méridionales, que Georges Casadesus, installé dans son Prieuré du XIIème siècle vinifie des vins de caractères aux notes de garrigues et à la fraicheur d'un nouveau né.



Cabardès est la seule appellation à marier 40 % minimum de cépages atlantiques (merlot, cabernet sauvignon et cabernet franc) à 40 % minimum de cépages méditerranéens (syrah et grenache), le côt et le fer servadou pouvant compléter les assemblages à 20 % maximum.



George Casadesus est pépiniériste de métier, fort de 30 ans d'expérience dans ce domaine autant vous dire qu'il connait les cépages sur le bout des vignes. Il continue d'exercer son activité de pépiniériste encore de nos jours en doublon du métier de vigneron (de talent).
Dans ce joli domaine de 115 Ha on y trouve 15 ha de vigne ou chaque parcelle est séparé par de la garrigue où pousse de l'iris sauvage. Les vignes sont plantées sur un sol argilo-calcaire pierreux (alvéoline) ce qui apporte de la fraicheur aux vins
Les vendanges sont manuelles et la récolte 2011 sera certifié bio.






Les Blancs:

Le domaine propose deux blancs, un rosé, ainsi qu'une large gamme de rouges :

Vin de pays d'Oc « Garrigue Le Jardin Sauvage » :

Assemblage de Chenin, Muscat à petit grains, Viognier, Chardonnay, Roussanne dont 1/3 du volume est élevé en barriques neuves.
Pour ma part, il s’agit d’un très beau produit à la fois frais et aromatique, d’une longueur en bouche très correcte, et à un prix très abordable.










Vin de pays d'Oc « Délices de Garrigue » :

Cette fois assemblage de Chenin, Muscat à petit grains, Viognier, Chardonnay dont 1/3 du volume est élevée en barriques neuves. Plus ample et plus profond que le précédent, voici un joli blanc de gastronomie.
Poissons fins et cuisine méditerranéenne sublimeront ce produit de grande qualité.




Les rouges :



Cabardès « Jeanne » :

Le « vin des copains » du domaine. Le rouge de « casse-croute » : du fruit, de la matière accompagnée d'une bouche suave et agréable. Un assemblage de Merlot, Grenache, Syrah, Côt, Cabernet Sauvignon et cabernet Franc. Elevage en cuve.





Cabardès « Fontaine de Jouvence » :

Ici, on grimpe d’un cran et ça n'est pas près de s'arrêter : puissance plénitude en bouche et fruits noirs compotés sont les mots d'ordres de cette cuvée originale. Les barbecues et autres grillades estivales seront accompagnées ce vin éclatant de fraicheur. Assemblage de Cabernet Franc, Syrah, Merlot, Granche, Côt. Elevage de 18 mois en cuve.







Cabardès « l'Asphodèle » :

Un joli vin plein de volupté, de petits fruit rouge au nez et c'est en bouche qu'il révèle sa personnalité : puissance, profondeur et tannins fermes et granuleux. Dégusté sur le millésime 2004, je peux vous affirmer que ce vin est promis à un bel avenir.
Cabernet Sauvignon, Syrah, Merlot, Grenache. Elevage de 18 mois en cuve.






Cabardès « Le Sauvage » :

Tout est dans le nom !!! Il s'exprime au nez comme en bouche, c'est concentré et puissant, c'est tannique. Encore un superbe produit qui révèle un nez fin avec des touches d'épices et de vanille, une bouche élégante et ferme à la fois, racée, accompagnée de notes cacaotées. Cabernet Sauvignon, Syrah, Merlot, Grenache et élevage de 24 mois en fût neuf suivi de 3 mois en cuve pour l'homogénéisation. Sur le site du domaine on conseille un accord qui me met l'eau à la bouche: une canette aux cèpes rôtie en cocotte.



La petite surprise du domaine :

Moût de raisin fermentées a base de raisin paserillé « ? »:

Ce vin très original est issu de Muscat à petits grains et de Viognier. On vendange avant maturité puis on stocke les grains sur des clayettes ce qui aura pour but de dessécher le grains et donc de le concentrer naturellement en sucre. Ensuite, tri manuel de la vendange, pressurage, fermentation en barriques et élevage de 12 mois en barriques également.

C'est très étonnant un nez fin accompagné de notes de miel, une bouche bien équilibré entre le sucre et l'acidité, puissante et élégante sur des arômes de pruneaux et d’épices. Bref, de quoi s'amuser en termes d'accords: tarte Tatin, Tiramisu. Original avec se style de vin, les fromages a pâtes persillée (roquefort, bleu des Causses).


Le site du domaine : LE SITE

Sur ces bonnes paroles Vinivoriens, Vinivoriennes j'espère que ce domaine retiendra votre attention lors de vos prochain repas et buvez...mais buvez BON!!!

mercredi 11 mai 2011

l'Arroseur à Rosés !!!




Osez le rosé....C'est l'été :


Chaleur, cigales et douces effluves d'herbes de Provence sur les grillades, ça y est c'est l'été et le Vinivore vous a sélectionné quelques belles quilles de rosé a boire sur le pouce ou sur la table.




Papa, comment on fait du rosé? :

Une bonne fois pour toute NON on n’assemble pas du rouge et du blanc pour faire un rosé ( sauf en champagne, ou le vigneron peut assembler du coteau champenois rouge au blanc de « base » afin d'en faire un rosé et ensuite lui donner l'effervescence).
Il existe deux méthodes possibles :


  1. La méthode dite « de saignée » :


Pour obtenir un rosé avec cette méthode il faut d’abord fouler la vendange et ensuite procéder à « la macération pelliculaire » soit laisser le jus de raisin en contact avec la peau entre 12 et 48 heures selon la couleur désirée car c'est dans la peau que les matières colorantes (Anthocyanes) sont contenues. Ensuite, on sépare - par soutirage - les parties solides (la peau) des parties liquides (le jus) pour éviter une coloration inadéquate et on transfère le jus dans une autre cuve où s’opèrera sa fermentation alcoolique.


      1. La méthode du pressurage direct :

Tout est dans le nom. Après les vendanges on effectue le pressurage et durant les quelques heures où la peau sera en contact avec le jus suffira pour colorer le moût. On le place ensuite en cuve pour laisser s’opérer la fermentation alcoolique.





Mes rosés :


Vin de Pays des bouches du Rhône « Essentielles » Domaine des Masques :

Un sublime rosé plein de fruit. Un vrai vin avec de la matière. Assemblage de Grenache et de Syrah
TIP-TOP BBQ !!!





Coteaux du Languedoc « Préstige » domaine de Puech Haut :

Joli nez de petits fruits rouges, un peu bonbon anglais et une bouche pleine, grasse, fraiche, accompagnée de notes d'agrumes Assemblage de Grenache et de Cinsault.








Patrimonio Rosé « A mandria di Signadore » Clos Signadore :

Un rosé assez atypique issu de cépages assez inhabituels puisque en Corse ils n’utilisent que des cépages autochtones. Il s’agit ici du Niellucciu, variante du cépage Sangiovese, que l'on peut retrouver en Toscane sur le Chianti.
Un rosé très original, massif, avec des arômes de pêche de vigne vraiment sublimes et une très belle matière qui nous emmène loin en bouche.




On va finir par une petite quille originale


Vin de Table « Rose à Lies » Domaine lise et Bertrand Jousset Montlouis sur Loire :

Pétillant Naturel de la Loire 60 % Gamay et 40% Grolleau un petit rosé bien sympa avec un petit peu de sucres résiduels de fruit, de la bulle mais fine.
En accords mets & vins je propose : une terrasse des copains, des fraises et Rose à lies !!!





Vinivorien, Vinivorienne j'espère que vous avez apprécie ma sélection et à bientôt pour du nouveaux à BOIRE !!!